Sur le CEE
Catherine VOYNETT FOURBOUL a publié une thèse, en 2000. J'ai trouvé par hasard un article Le comité d'entreprise européen de France, article paru dans La Revue française de Gestion, 2004/3 no. 150, pp. 105-121. (Voir l'article: RFG_150_0105_1_).
Les CEE sont soumis à l'influence nationale des sièges sociaux, il y a une teinture (métaphore !) nationale.
La structure de l'entreprise multinationale joue un rôle quant au critère f'influence nationale parce que la culture du pays qui dispose de la position numérique la plus forte dans la composition du comité domine. (p. 108)
La constitution des CEE s'établit par étapes. Se connaître mutuellement passe par une difficile phase d'apprentisssage nécessitant du temps et des capacités relationnelles, de faire abstraction des différences, de travailler en commun pour bien se comprendre. L'étape rélexion en commun est le signe que le comité est relativement avancé dans son fonctionnement et sa conduite; elle se manifeste par des travaux en commun sur des thèmes relativement non conflictuels. (p. 113)
Les qualificatifs: sterile et de façade, faible ou incertain, satisfaisant et potentiel, utile.
La communication constitue l'activité essentiel par nature.
Formelle ou informelle: si l'échange des idées se fait pendant la pause, c'est plutôt mauvais signe ! La visite d'entreprise est l'occasion d'échanges.
p. 113 : "La consultation donne lieu à des ambiguïtés de définition (consultation à la française versus au sens de la directive européenne)."